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Le développement commercial en EHPAD, une problématique du quotidien

Le développement commercial en EHPAD, une problématique du quotidien

Avec 544 850 lits en Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) en France en 2013 (chiffres INSEE) et une population vieillissante, démarquer son établissement pour s’assurer d’un taux d’occupation maximal est primordial. Afin de développer et de pérenniser le taux d’occupation d’un EHPAD, une démarche commerciale doit donc être mise en oeuvre. Espace Sentein a ainsi développer un dispositif de formation innovant permettant d’optimiser son taux d’occupation : la formation « Chargé(e) de développement commercial en EHPAD ».

Optimiser le taux d’occupation d’un EHPAD

Notoriété, image, marketing, communication sont des composantes indispensables dans la gestion d’un EHPAD. Le développement commercial d’une structure telle qu’un EHPAD nécessite des compétences précises, ainsi qu’une prise en compte des différents pôles que sont le marketing, la communication ou encore le développement du réseau. L’objectif de la nouvelle formation proposée par Espace Sentein est de vous permettre de maîtriser les outils et méthodes de commercialisation et de communication spécifiques aux EHPAD. De la réalisation d’une étude de marché à la mise en place d’un plan de communication, en passant par la mise en valeur de l’établissement, le programme de formation prend en compte chaque étape clé.

Lancement de la formation en septembre

La formation « Chargé(e) de développement commercial en EHPAD » est ouverte à tout professionnel en charge de la commercialisation des activités de son établissement ou service social et médico-social, aux cadres et responsables du secteur, ainsi qu’aux commerciaux souhaitant se spécialiser sur le secteur des EHPAD. Dispensée sur 5 modules de 2 jours consécutifs, cette formation courte permet aux participants de structurer leur démarche commerciale ainsi que leur plan de communication. La première promotion de cette formation ouvrira ses portes à Paris en septembre, et à Montpellier au mois de décembre 2015. Pour plus d’informations sur cette formation, cliquez ici.

 

 

Colloque 2015: Intervention de Michel Gambier

Colloque 2015: Intervention de Michel Gambier

Dans le cadre du colloque d’Espace Sentein sur le thème « Les nouvelles compétences dans le secteur social et médico-social », Michel Gambier, Conseiller de dirigeants d’entreprise de la société “2CLA”, est intervenu sur le thème «De la performance et de la compétence des hiérarchies à la générer »

Il développe sa vision de la performance, thème central à toute organisation humaine, celle-ci faisant partie du quotidien. Pour lui, c’est comme une marque déposée, dont réussite, notoriété, image, succès médiatique, ambition, compétition, et exploit en sont les dérivés.

Selon lui, aujourd’hui, la recherche de performance est plus une incantation, qu’une compétence des responsables à la générer. On demande la performance, mais on ne sait comment l’obtenir.

Il pose aussi la question de: Qu’est ce que la recherche de performance ? 

Afin d’en savoir plus à ce sujet, voici la vidéo complète de son intervention.

Budget prévisionnel, mode d’emploi

Budget prévisionnel, mode d’emploi

La réalisation du budget prévisionnel d’un établissement social et médico-social est un acte indispensable qui contribue à la bonne marche de l’institution. Il engage en effet l’établissement auprès de ses collaborateurs et de ses partenaires. Parce que le budget prévisionnel traduit un cap qui associe les exigences de l’environnement, les aspirations des équipes et la vision des dirigeants, sa conception ne doit pas être prise à la légère. Elle intègre en effet la vision stratégique et opérationnelle des établissements sociaux et médico-sociaux.

La réalisation d’un budget prévisionnel conforme aux exigences légales et réglementaires nécessite des connaissances spécifiques et une méthodologie adaptée. Première étape : structurer le budget prévisionnel. Il est nécessaire de connaître ses composantes et de savoir analyser son évolution dans le temps tout en intégrant l’évolution des projets de l’établissement dans le budget prévisionnel. Il est ensuite nécessaire de formaliser les dépenses en prévoyant les charges d’exploitation courante, les charges de personnel et les charges d’investissement et de structure.

Des connaissances clés pour établir un bon budget

La personne en charge du budget doit également formaliser les recettes et le prix de journée, ce qui implique de prévoir les recettes en atténuation mais également de tenir compte des produits exceptionnels.

Pour vous aider à établir le meilleur budget prévisionnel, Espace Sentein vous propose une formation de 2 jours alliant savoirs clés, mise en application et cas pratique, qui vous donnera tous les outils pour élaborer, évaluer et analyser un budget prévisionnel. Pour en savoir plus, consultez la formation courte « budget prévisionnel, mode d’emploi » sur Espace Sentein.

Le référent de l’usager, pour coordonner le projet personnalisé

Le référent de l’usager, pour coordonner le projet personnalisé

C’est dans ses Recommandations de Bonnes Pratiques Professionnelles de décembre 2008, « Les attentes de la personne et le projet personnalisé », que l’ANESM (Agence Nationale de l’Evaluation et de la Qualité des Etablissements Sociaux et Médico-Sociaux) préconise la fonction de référent de l’usager.

Le rôle de référent de l’usager résulte des principes énoncés dans la loi 2002-2, rénovant l’action sociale et médico-sociale. Sa fonction fait notamment écho au « droit de participation directe de l’usager ou de son représentant légal à la conception et à la mise en oeuvre du projet d’accueil et d’accompagnement qui le concerne ». Un droit également énoncé dans l’article 311-5 du CASF (Code de l’Action Sociale et des Familles), qui permet à toute personne prise en charge par un établissement ou un service social ou médico-social, ou son représentant légal, de faire appel à une personne qualifiée. L’objectif étant, pour la personne accompagnée, d’être aidée à faire valoir ses droits.

Dans ses recommandations de bonnes pratiques professionnelles, l’ANESM constate que le terme « référent de l’usager » est le plus régulièrement utilisé dans les établissements et services, même si l’agence parle de « coordinateur du projet personnalisé ». Cette fonction est généralement occupée par le chef de service ou par un professionnel de terrain, voire les deux. L’intégration d’une réflexion dans le projet d’établissement ou de service, autour de la fonction de référent de l’usager doit ainsi permettre une meilleure définition de ses fonctions.

Le fonction de référent de l’usager s’inscrit donc parfaitement dans la vision portée par le législateur afin de replacer l’usager au coeur du dispositif (voir l’intervention de Maître Pagès à ce sujet). Espace Sentein propose un dispositif de formation et de certification « Référent(e) de l’Usager en Établissements et Services Sociaux et Médico-Sociaux ». Cliquez ici pour en savoir plus.

De l’évolution des besoins à l’évolution des compétences – Jean-Pierre Guffroy

De l’évolution des besoins à l’évolution des compétences – Jean-Pierre Guffroy

Jean Pierre Guffroy : Directeur Général de l’IRTS Nord Pas-de-Calais 

De l’évolution des besoins à l’évolution des compétences

Dans le cadre du colloque d’Espace Sentein sur le thème “2014-2016 : Les enjeux du secteur social et médico-social”, Jean Pierre Guffroy, directeur général de l’IRTS Nord-Pas-De-Calais et membre de la CNSA est intervenu sur les nouveaux types d’accompagnement autour du parcours de la personne.

Les compétences dans le secteur médico-social

Jean Pierre Guffroy souligne tout d’abord les deux types de compétences qui existent : le modèle expérientiel et le modèle normatif. Compétences qu’il rappelle être avant tout un objectif de pertinence. Pourtant, les compétences actuelles doivent être adaptées à la demande et aux besoins.

Les « nouveaux métiers » pourraient-ils être une adaptation des « anciens » ?

Il rappelle notamment que le secteur médico-social est un secteur flexible, qui sait s’adapter. Pourtant, ses modifications amènent parfois un stress néfaste qui se traduit par une augmentation de l’absentéisme de plus de 20% dans la branche du médico-social en 2012. Afin de centrer les compétences aujourd’hui nécessaires, Jean Pierre Guffroy introduit l’idée du mixage des catégories, sans pour autant aller à la fixation des normes nécessaires en terme de compétences. En effet, en plus des compétences, l’humain et son aspect personnel doivent être exploités car les savoirs du secteur sont de nature à enrichir les individus, mais ne sont pas un guide de l’action.

En terme de diplôme (en particulier les diplômes de niveau 3 et niveau 5, fondés sur les domaines de compétence), Jean Pierre Guffroy rappelle que la mise en conformité des diplômes professionnels doit être fait selon l’accord de Bologne. Il rappelle aussi que la validation des compétences doit être le ciment de la formation.

Les compétences de demain

Toujours dans le domaine de la formation, et plus particulièrement des stages, Jean Pierre Guffroy évoque le manque de professionnalisation. Cependant, il met en parallèle la maturité des diplômés, leur nécessité de bâtir leur expérience personnelle, la grande diversité des situations auxquelles ils font faces alors que leur connaissance est principalement théorique, et non pas pratique.

Le cap à franchir pour l’avenir est de pousser à l’acquisition de compétences et d’une « approche réseau », afin d’être partenaire d’une action d’accompagnement global, mais aussi de créer un lien entre formation initiale et formation continue.

Pour conclure, il soutien que les compétences des futurs professionnels est un cap à franchir, car elles sont le miroir des évolutions du secteur, et sont la clé des futures innovations du secteur médico-social. 

Intervention de Claude Jarry – Président de la FNADEPA

Intervention de Claude Jarry – Président de la FNADEPA

Claudy Jarry : Président de la FNADEPA, membre de la Caisse Nationale de la Solidarité pour l’Autonomie

Les nouveaux types daccompagnement autour du parcours de la personne

Dans le cadre du colloque d’Espace Sentein sur le thème “2014-2016 : Les enjeux du secteur social et médico-social”, Claudy Jarry, président de la FNADEPA et membre de la CNSA est intervenu sur les nouveaux types d’accompagnement autour du parcours de la personne.

Une demande qui a changé

Pour Claude Jarry, la demande des dernières années ne correspondra pas à la demande qu’il y aura dans les 10 prochaines années. Sur fond de contrainte économique réelle et durable, la demande de la part des personnes âgées a changé. Il note notamment une augmentation du domicile comme lieu de vie pour les personnes âgées handicapées. Il préconise donc une diversification de l’offre dans ce sens, mais aussi une plus grande complémentarité des services accompagnant une personne. Il remarque aussi que les maladies à traiter sont dorénavant, non plus des maladies qui se soignent, mais des maladies chroniques qui demandent un accompagnement différent et plus complémentaire.

La notion de parcours de vie

Claudy Jarry aborde aussi la notion de parcours de vie. Il y voit une approche systémique et longitudinale. Il propose d’ailleurs plusieurs éléments pour répondre à cette notion toujours plus présente. Tout d’abord, il y a la prise en compte du projet de vie personnel de la personne âgée. Mais également la prise en compte de son état de santé, de son autonomie dans la vie quotidienne, de son environnement social et familial, et enfin de ses ressources, physiques comme financières. Il constate qu’un ajustement régulier doit s’opérer, apportant une réponse aux altérations de la personne, le tout dans un partage des objectifs.

Partage d’objectifs

Claudy Jarry expose les préconisations du conseil de la CNSA. Il encourage la participation des usagers, en association avec les représentants, afin d’optimiser et harmoniser leur relation. Il faut aussi informer l’usager afin qu’il soit conscient de ses droits. Il encourage aussi le développement des MAIA (Maisons pour l’Autonomie et l’Intégration des malades Alzheimer). Il développe également l’idée de création de missions conjointes entre le conseil général et l‘ARS (Agence Régionale de Santé) afin d’harmoniser le langage pour l’usager, et ainsi éviter les confusions. Pour accompagner l’adaptation des pratiques professionnelles, il propose des outils d’analyse multi dimensionnels tout en créant un contexte favorable à la coopération, en supprimant les contraintes juridiques et techniques pour le partage d’informations à destination des professionnels. Enfin, il préconise de renforcer la fongibilité des enveloppes.

Claudy Jarry se veut force de proposition en nous poussant à imaginer des lieux de vie intermédiaires dont l’environnement est adapté. Car, selon lui, la question du vieillissement est sociétale et aura une réponse avant tout sociale, le tout dans une approche globale et dynamique.

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