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Médico-social : des formations sur le modèle du « serious game »

Médico-social : des formations sur le modèle du « serious game »

Depuis peu, Espace Sentein propose une formation interactive axée sur des jeux de cartes et l’échange entre participants pour ancrer de bonnes pratiques professionnelles.

La formation Référent bientraitance

La bientraitance s’inscrit dans le respect des droits des personnes, permet une organisation qui répond aux attentes et besoins de chaque bénéficiaire, des prestations de « convenance », conformes aux usages de la société, à ses règles morales.

C’est cette culture que la formation “Référent bientraitance”, proposée par Espace Sentein, essaie d’inscrire durablement dans les établissements.

La formation aborde des thèmes théoriques comme les fondamentaux de la bientraitance au travers de l’appropriation des recommandations de l’ANESM, portant sur les droit des usagers. Mais elle donne aussi des outils d’analyse institutionnelle et d’animation de groupes de bientraitance.

Une formation travaillée en « serious game »

Didier Vanhoutte est l’intervenant principal pendant cette formation. Il  s’est intéressé aux « serious games » et, à la suite de différentes recherches, a mis au point plusieurs jeux de cartes qu’il a  synthétisés en un slogan : « Apprendre c’est sérieux, alors jouons ! ». 

Ces jeux de table (3 – 4 joueurs par table) transposent les participants dans un autre contexte pour les ramener progressivement à leur quotidien. Ces « jeux », par leurs allers – retours, permettent de s’approprier une mise en œuvre des repères de la recommandation, sans « enjeux ».

Sur ce mode ludique, les participants se parlent sérieusement de leurs pratiques, les comparent, les transposent sur le mode « copier / adapter ». Ils jouent tour à tour les postures de l’auditeur externe (de l’évaluateur externe), du professionnel (force de proposition), du manager (décideur institutionnel).

Cette approche par le jeu décomplexifie la mise en œuvre de la culture de la bientraitance et transforme les pratiques en bonnes pratiques professionnelles.

Bientôt, d’autres variantes des jeux de cartes seront proposées dans les formations d’Espace Sentein sous la forme de « jeux de plateau », notamment dans le domaine de la gestion des risques.

Pour en savoir plus sur la formation « Référent bientraitance« , cliquez ici.

La bientraitance : plus qu’une recommandation, une culture

La bientraitance : plus qu’une recommandation, une culture

En 2008, l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) met le thème de la bientraitance au premier plan de ses préoccupations en formulant ses recommandations de bonnes pratiques professionnelles pour sa mise en œuvre. Bien plus qu’une recommandation : une recommandation cadre. Elle formule en effet les principes directeurs d’une culture de la bientraitance et constitue un cadre de référence pour l’ensemble des recommandations de l’ANESM. La définition de ces principes constitue le fondement de toutes les bonnes pratiques professionnelles.

Une recommandation qui constitue un cadre de référence

Afin de mieux traduire la bientraitance, la recommandation de l’Anesm s’est appuyée sur trois grands textes : la loi de 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, et la loi de 2007 réformant la protection de l’enfance.

Qu’est-ce que la bientraitance ?

L’ANESM la définit comme une culture inspirant les actions individuelles et les relations collectives au sein d’un établissement ou d’un service. Objectif : promouvoir le bien-être de l’usager. La bientraitance se caractérise par une recherche permanente d’individualisation et de personnalisation de la prestation. Sa mise en œuvre passe nécessairement par la mise en place d’échanges continus entre tous les acteurs, une démarche collective destinée à identifier le meilleur accompagnement possible pour l’usager, en respectant ses choix et en s’adaptant au mieux à ses besoins.

Les fondamentaux de la bientraitance

  • La bientraitance relève d’une culture partagée du respect de la personne et de son histoire, de sa dignité et de sa singularité.
  • Pour le professionnel, c’est une manière d’être, de dire et d’agir, soucieuse de l’autre, réactive à ses besoins et à ses demandes, respectueuse de ses choix et de ses refus. La qualité du lien entre professionnels et usagers est essentielle.
  • L’usager est co-auteur de son parcours. La bientraitance est concrètement une démarche répondant à ses droits et à ses choix.
  • La démarche de bientraitance nécessite à la fois de penser et d’agir. Elle exige d’une part une réflexion collective sur les pratiques des professionnels et d’autre part une mise en acte des mesures préconisées par cette réflexion. Elle implique une culture de questionnement permanent.
  • La recherche de bientraitance est une démarche continue d’adaptation aux situations rencontrées. Elle implique une réflexion et une collaboration incessantes entre tous les acteurs de l’accompagnement. Les professionnels doivent être soutenus dans leur démarche de bientraitance.

La bientraitance concerne tout le monde : l’ensemble des professionnels mais aussi les organismes gestionnaires, les associations d’usagers, les usagers et bien sur, leurs proches.

Accédez à la recommandation.

Les missions du référent bientraitance

Les missions du référent bientraitance

La bientraitance est définie par l’ANESM (voir définition sur anesm.gouv.fr – Lien vers le site) comme étant « une culture inspirant les actions individuelles et les relations collectives au sein d’un établissement ou d’un service. Elle vise à promouvoir le bien-être de l’usager en gardant présent à l’esprit le risque de maltraitance ».

L’ANESM précise cependant que la bientraitance ne peut recevoir une définition définitive puisque l’objectif est de personnaliser la prestation en permanence.

La bientraitance est l’une des préoccupations majeures des établissements et services des secteurs social, médico-social et sanitaire. Le référent bientraitance a donc un rôle clé. Garant de la mise en place des bonnes pratiques, il a pour mission première de développer la culture de la bientraitance au sein d’une structure donnée.

La prévention du risque de maltraitance est donc au cœur de ses responsabilités qui incluent également une bonne connaissance des règlementations en vigueur et, selon ses délégations, un savoir-faire en terme de pédagogie et de management. Dans le cadre de la mise en place d’une démarche d’amélioration continue, le référent bientraitance peut aussi être en charge d’évaluer et de mettre à jour les compétences de ses collaborateurs.

Une activité clé pour les établissements et une reconnaissance de compétence pour les professionnels qui endossent la mission d’un référent bientraitance. Découvrez la formation proposée par Espace Sentein en cliquant ici (lien vers le site).

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