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Les 5 secrets d’une évaluation interne réussie

Les 5 secrets d’une évaluation interne réussie

Il y a aujourd’hui deux outils de contrôle qui sont mis en place pour les établissements et services sociaux et médico-sociaux : l’évaluation interne, tous les 5 ans, et l’évaluation externe, tous les 7 ans. Si l’impact de l’évaluation externe sur l’établissement ou le service est décisif (selon l’article L313-1 du Code de l’Action Sociale et des Familles, « Le renouvellement, total ou partiel, est exclusivement subordonné aux résultats de l’évaluation externe »), l’impact de l’évaluation interne n’en est pas moins négligeable. Voici les 5 secrets d’une évaluation interne réussie.

1 : L’évaluation interne doit être une démarche partagée

La conduite d’une évaluation interne dans un établissement ou service social ou médico-social nécessite que les instances gouvernantes de l’établissement soient impliquées. Mais cela ne suffit pas : l’ensemble du personnel, ainsi que les usagers, doivent également être impliqués dans le processus.

2 : S’assurer de l’existence des outils de la loi du 2 janvier 2002 et de leur validité

La loi du 2 janvier 2002, qui replace l’usager au coeur du dispositif, définit un ensemble d’outils qui doivent être mis en place par les établissements et services sociaux et médico-sociaux. Ces outils sont à valider lors de l’évaluation interne.

3 : L’évaluation interne doit s’articuler avec le projet d’établissement

L’évaluation interne doit donc être une dynamique constante. C’est un outil qui permet de prendre une photographie à un instant T, pour mettre en oeuvre cette démarche d’amélioration continue. Elle doit donc s’articuler autour du projet d’établissement .

4 : Si l’évaluation externe a eu lieu, l’évaluation interne doit s’articuler autour des préconisations faites

Dans un contexte où une grande majorité d’établissements et services sociaux et médico-sociaux a déjà conduit une évaluation externe, l’évaluation interne doit s’articuler autour des préconisations faites à ce moment-là. Cela permet de faire le point pour voir ce qui a été pris en compte par l’établissement ou le service.

5 : Respecter les 4 phases de l’évaluation interne

Il existe quatre recommandations de bonnes pratiques professionnelles (RBPP) établies par l’ANESM relatives à l’évaluation interne. Quatre phases y sont préconisées :

  1. Définir le cadre évaluatif de l’établissement ou du service
  2. Tout mettre en oeuvre pour recueillir des informations fiables et pertinentes
  3. Analyser les informations recueillies
  4. Piloter les suites de l’évaluation à partir des préconisations qui en découlent

Suivre les recommandations de l’ANESM en ce sens est une bonne pratique à mettre en oeuvre pour s’assurer du bon déroulement de l’évaluation interne.

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