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Témoignages

Se projeter dans une formation professionnelle peut s’avérer difficile. 

En poste, à la recherche d’emploi, aspirant à de nouvelles responsabilités, vous envisagez de vous former et vous avez des questions sur le rythme, l’ambiance lors de la formation, les perspectives de carrière? 

Découvrez les témoignages de nos stagiaires, acteurs des secteurs social et médico-social, ainsi que les interviews des formateurs d’Espace SENTEIN. 

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Témoignage de Maxime Chopard, ancien stagiaire "Chef de Service des établissements et services sociaux et médico-sociaux"

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Témoignage de Thomas Stepien, ancien stagiaire "Chef de Service des établissements et services sociaux et médico-sociaux"

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Témoignage d'Audrey Sanchez, ancienne stagiaire "Chef de Service des établissements et services sociaux et médico-sociaux"

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Témoignage de Frédéric Bédani, ancien stagiaire "Chef de Service des établissements et services sociaux et médico-sociaux"

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Témoignage de Binta Doumbia, diplômée de la formation "Dirigeant de l’économie médico-sociale" en reconversion professionnelle

Claire Kintoumba-Kimbaza :

Chef de Service - Promotion 26

Educatrice spécialisée pendant cette année de formation, j’ai pu mieux comprendre tous les enjeux du poste de chef de service au niveau de la direction et du projet associatif. Le rythme (2 à 3 jours par mois) est idéal. Le fait d’être une promotion à taille humaine (25 personnes) permet de beaucoup échanger entre nous et de travailler aussi en petits groupes.

Johanna Gontier :

Chef de Service - Promotion 24

Etant aide-soignante, j’ai effectué 420 heures comme cheffe de service stagiaire dans un foyer. Avant même ma certification, un centre éducatif fermé m’a proposé le poste de chef de service. Je l’exerce aujourd’hui avec beaucoup d’intérêt.

Sandrine Barthon :

Chef de Service - Promotion 29

Je souhaitais me constituer une boîte à outils pour m’asseoir dans mon poste de Chef de Service et conceptualiser ma pratique. L’association dans laquelle je travaille va me permettre de prendre un poste de directrice adjointe, prévu en 2020.

Aminthe Godefroy :

Chef de Service - Promotion 29

J’ai choisi cette formation pour la richesse des enseignements apportés, mais également pour sa facilité d’accès. Elle se déroule sur une année, ce qui permet aisément de concilier formation et vie professionnelle. Au cours de la formation, j’ai obtenu un poste de Chef de service au sein d’un DITEP dans lequel je m’épanouis pleinement grâce aux compétences acquises.

Angélique Zanon :

Chef de Service - Promotion 27

Actuellement responsable des services généraux à la Fondation Bordas, je souhaite évoluer vers un poste de chef de service éducatif. Ce cursus m’apporte beaucoup : par la qualité des intervenants, l’organisation et le suivi individuel, le contenu très pointu en lien avec nos réalités de terrain, par les échanges avec les autres stagiaires

Marie Allonsius :

Chef de Service - Promotion 29

La formation me motive à utiliser les outils proposés par les formateurs d’Espace Sentein afin d’optimiser le travail de mon équipe et de valoriser les talents de chacun pour favoriser le parcours des personnes accompagnées. Elle m’offre également l’opportunité de développer mon réseau professionnel et personnel

Thierry Clairambaud :

Chef de Service - Promotion 26

Chef de service pédagogique, je désirais renforcer ma formation initiale (Licence en Sciences Sociales) et durant ma formation, j’ai découvert des outils méthodologiques et de management. C’est très concret.

Sarah Aklil :

Chef de Service - Promotion 29

La formation m’apprend beaucoup sur comment asseoir sa posture de cadre, sur les outils nécessaires au service pour son analyse et sa présentation. Elle m’a aussi aidée à tout doucement passer d’une position d’éducatrice à celle de responsable.

Cyrille Ferrari :

Chef de Service - Promotion 26

Déjà en poste comme chef de service, j’avais pour objectif d’acquérir un niveau 2 RNCP car je souhaite m’orienter vers un poste de direction d’établissement. J’utilisais déjà certains outils d’analyse, mais pas à leur potentiel maximum. Ce qui a été très intéressant, c’est de partager avec nos collègues venus d’établissements très différents, des problématiques souvent communes.

Nanou Vumi :

Chef de Service - Promotion 25

À 34 ans, j’ai fait le choix d’une reconversion professionnelle. La certification “Chef.fe de Service” obtenue en 2019 m’a apporté l’assurance nécessaire pour postuler dans un foyer d’hébergement où j’ai été rapidement embauchée comme éducatrice spécialisée, avec le projet d’évoluer (prochainement ?) vers un poste de chef de service.

Alain Alba :

Chef de Service

La formation permet à ceux qui sont déjà en poste de théoriser une pratique, de découvrir de nouveaux outils et de mieux connaître ce secteur d’activités en partageant avec leurs collègues qui viennent d’établissements très différents. Cette formation les aide aussi à mieux prendre conscience que c’est le projet du résident qui prévaut sur celui de l’établissement.

Sophie Chagnon Collas :

Chef de Service - Promotion 29

Les regroupements pédagogiques permettent de balayer l’ensemble du champ du médicosocial. L’alternance entre des apports théoriques très complets et une vision du terrain très actuelle permet de se projeter dans le rôle d’un cadre de direction. La formation d’Espace Sentein nous accompagne de manière efficace dans cette prise de fonction.

Stéphane Lourdel :

Chef de Service - Promotion 29

Pendant plus d’un an, porté par ma structure, j’ai pu mettre en application au travers d’un projet, les contenus pédagogiques et les postures associées transmis lors de la formation “Chef.fe de Service”. Aujourd’hui, la valorisation de ce cursus se traduit (avant même la certification) par une prise de responsabilité comme chef d’atelier dans un nouvel ESAT associatif.

Nabila E., 42 ans

J’ai découvert la fonction de directeur d’établissement médico-social dans un reportage télé qui présentait une journée type de dirigeant d’un établissement pour personnes âgées dépendantes. Ça a resonné en moi. Après 20 ans d’expérience professionnelle dans le secteur de la restauration rapide, je me suis dit que je pouvais continuer à faire ce que je faisais déjà dans mon travail, mais dans un secteur porteur de sens pour moi. J’ai effectué mes recherches et le programme du cursus d’un an proposé par Espace Sentein m’a paru parfaitement adapté à mes attentes de reconversion professionnelle. L’accompagnement par les équipes d’Espace Sentein était qualitatif tout au long de la formation et j’ai trouvé les interventions des professionnels du secteur, leur partage d’expérience très enrichissant. C’est d’ailleurs grâce à ce réseau que j’ai pu recevoir et signer une proposition d’embauche à l’issue de ma période de mise en application.

Christophe Sisternas, 54 ans, en reconversion professionnelle

Je suis père de trois enfants, j’ai un enfant polyhandicapé âgé de 20 ans et depuis des années j’ai le sentiment que je peux contribuer au secteur médico-social durant une partie de ma vie professionnelle. Après avoir passé 30 ans dans l'industrie des équipements de blanchisserie et de cuisine professionnelle, une industrie internationale, où j’ai occupé des postes à responsabilités sur trois continents pour gérer les aspects marketing, communication et développement commercial, je souhaite maintenant me réorienter vers le médico-social pour apporter mon aide et soutien aux autres. La formation que j'ai suivie avec Espace Sentein est extrêmement intéressante. Elle m'a permis de découvrir le secteur médico-social et était très bien organisée, avec des documents et des outils pratiques. L'intérêt de la formation réside non seulement dans les outils et le contenu, mais aussi dans les interactions avec des professionnels de haut niveau du secteur, tels que des directeurs généraux d'associations ou d'établissements. Cela permet d'avoir une vision complète à 360 degrés de tous les aspects du secteur médico-social. Les échanges sont nombreux et interactifs, ce qui rend l'expérience très enrichissante. A la fin du cursus, dans mon mémoire professionnel, j’ai choisi d’aborder le sujet vaste et fondamental de la dualité indispensable entre la communication interne qui permet de fédérer les équipes et travailler ensemble vers les mêmes objectifs, et la communication externe avec les autorités de santé, les conseils départementaux et d'autres acteurs influents du secteur médico-social pour arriver en finalité à accompagner les usagers de la meilleure façon. À l'âge de 54 ans, j'ai encore au moins dix ans, voire plus, à consacrer à ma vie professionnelle. Mon objectif est de contribuer, de fédérer et de veiller à ce que l’accompagnement des usagers, qui est en constante augmentation, soit de plus en plus bénéfique pour eux. Ce serait mon accomplissement.

Sophie Baudoui, 59 ans, gérante d’une agence de service à domicile

D.E.M.S.E - Certifiée Promotion 41

En sortant de la formation DEMS reconversion de l’espace Sentein, j’envisageais de prendre la direction d’un Ehpad. J’ai réalisé plusieurs missions dans ce secteur mais le fait que, dans ma vie professionnelle antérieure de visiteuse médicale, je n’ai jamais eu à diriger d’équipe a rendu un tel projet plus compliqué. Au début de l’année 2019, j’ai finalement racheté une agence de service à domicile du réseau de franchisés Junior Senior. La structure emploie 13 salariées à temps partiel et intervient auprès d’une soixantaine de bénéficiaires qui habitent au nord de l’agglomération montpelliéraine. Les uns sont des particuliers qui cherchent un jardinier ou une femme de ménage, les autres des personnes âgées dépendantes qui ont besoin d’aide pour les actes de la vie courante. Dans cette activité, on fait vraiment œuvre utile et cette dimension est très importante pour moi. Le métier est à la fois passionnant et un peu épuisant car il faut tout faire : du recrutement, de l’administratif, du commercial… Les six premiers mois ont ainsi été assez éreintants mais je commence maintenant à trouver mes marques. Pour sortir la tête de l’eau, il faut arriver à prendre du recul, faire preuve de méthode. Moi, j’utilise toujours un outil qui nous a été présenté lors de la formation : le “Diamant de Marchesnay”. C’est une formidable grille d’analyse pour structurer son activité.

Magali Escure, 48 ans, en recherche d’emploi dans le domaine de l’enfance protégée

D.E.M.S.E - Certifiée Promotion 47

A l’issue de ma formation en 2017, je suis partie plusieurs mois à Mayotte prendre la direction d’une association pour déficients sensoriels. Une association présente sur tout le territoire mahorais pour les enfants et les adultes, où l’inclusion est le maître-mot et les recherches de financements sont un exercice quotidien. Puis je suis rentrée en métropole où j’ai occupé pendant un an un poste de directrice pénitentiaire d’insertion et de probation en Charente-Maritime. Il s’agissait d’assurer la gestion et la coordination de deux services : 20 professionnels garants du suivi et de l’accompagnement de plus ou moins 1 300 personnes placées sous main de Justice, en milieu ouvert et en milieu fermé (en Maison d’Arrêt et en Centre de Détention). Deux expériences très différentes mais tout autant enrichissantes professionnellement et humainement. Actuellement, je suis à la recherche d’une nouvelle mission. Mon objectif final ? Diriger un établissement qui reçoit des jeunes placés par l’aide sociale à l’enfance (ASE) et/ou la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). C’est un projet que je caresse depuis que j’ai réalisé, voilà quelques années, un bilan de compétences. Pas grand-chose à voir avec mes expériences précédentes, dans les secteurs de la pharmacie et du médicament. Aujourd’hui, grâce à la formation que j’ai suivie chez Espace Sentein, ce secteur qui me paraissait, voici deux ans, loin de mes centres d’intérêt, me paraît proche de mes valeurs et de mes compétences.

Yves Robert, 53 ans, directeur général adjoint de la Fondation Delta Plus

D.E.M.S.E - Certifié Promotion 51

Après vingt-cinq années passées dans la grande distribution, notamment comme directeur d’hypermarché, j’ai voulu mettre un peu de social dans mon parcours professionnel. Début 2016, j’ai été recruté par la Fondation sur le poste de directeur adjoint de l’Esat, avec la perspective de passer rapidement une certification de niveau 1 dans le secteur du médico-social. Franchement, les premières semaines de formation à l’Espace Sentein, je les ai trouvées difficiles. Se remettre en question et reprendre des cours à 50 ans, c’est un gros challenge ! Mais au-delà de ces débuts, je garde un excellent souvenir de ce cursus. Il y avait un vrai esprit d’équipe et de solidarité dans la promotion, où se côtoyaient des gens venant d’horizons très différents. Ce cursus a été pour moi un accélérateur de connaissances et de parcours. Sans ce diplôme, je n’aurais jamais pu progresser si vite dans la structure, comme directeur d’Esat puis comme directeur général adjoint. Dans notre fondation, je ne suis d’ailleurs pas une exception : plusieurs dirigeants ont d’abord eu une première partie de carrière en entreprise. Personnellement, je crois que les managers issus du privé ont beaucoup à apprendre à ceux qui ont fait carrière dans le médico-social. Et vice-versa. Le défi, c’est de faire en sorte que ces deux mondes additionnent leurs forces, et non pas qu’ils s’affrontent dans un choc des cultures.

Laurent Delolme, 52 ans, directeur d’une entreprise adaptée à Saint-Brice-sous-Forêt

D.E.M.S.E - Certifié Promotion 58

Pour réussir sa reconversion professionnelle, il ne faut pas seulement se demander ce qu’on aimerait faire demain. Mais aussi réfléchir à son employabilité, en fonction des attentes et des perceptions du marché. Moi qui suis ingénieur de formation, et qui ai évolué vers des fonctions commerciales, il m’est assez vite apparu que le domaine dans lequel je pouvais intéresser les employeurs, c’était celui de l’aide par le travail. En parallèle de mon cursus à l’Espace Sentein, j’ai donc fait un stage de neuf mois dans un Esat. Et ça s’est avéré payant. Il m’a fallu moins de trois mois pour trouver un poste de directeur dans une entreprise adaptée ! Lors des entretiens de recrutement, les employeurs posent très peu de questions sur la formation en elle-même. Pour eux, c’est un prérequis : si vous n’avez aucune connaissance du secteur médico-social, ils ne vous reçoivent pas… Mais à partir du moment où vous êtes dans leur bureau, ce qui les intéresse, c’est surtout ce que vous avez fait auparavant, dans votre première vie professionnelle. La clé, ce sont vos compétences transférables, celles qui vont vous rendre performant demain dans vos nouvelles fonctions. Pas les cours théoriques ou pratiques que vous avez suivis. Quand bien même ceux-ci sont de très bonne qualité, et indispensables pour connaître la réglementation et les spécificités du secteur médico-social.

Xavier Héber-Suffrin, 55 ans, directeur d’un pôle de travail protégé et adapté

D.E.M.S.E - Certifié Promotion 47

Ingénieur de formation, j’ai travaillé pendant près de 30 ans chez Michelin puis Veolia, dans des postes de direction en France et à l’international. Dans ma dernière fonction, je portais la politique RSE de Veolia sur la région Languedoc-Roussillon. À ce titre, je côtoyais souvent des directeurs d’Esat. Et à chaque fois que je discutais avec l’un d’eux, je me disais “ce type a un super job, qui fait vraiment sens”. Et moi, du sens, j’en trouvais de moins en moins dans mon activité. En 2014, j’ai donc profité d’un plan de départ volontaire pour changer complètement d’orientation professionnelle. Mon projet était très clair, devenir directeur d’Esat. Mais j’avais beau avoir visité beaucoup d’ateliers protégés, je ne connaissais rien à la réalité de ce métier et à son cadre, celui du secteur médico-social. J’ai pris contact avec une de mes relations dans le milieu, qui m’a conseillé de suivre une formation. Et il a bien fait. Chez Espace Sentein, j’ai énormément appris au contact de formateurs remarquables qui aiment transmettre et partager. Et j’ai pu faire un stage passionnant, dans l’Esat dont je suis finalement devenu le directeur. Pour ce poste, j’ai été sélectionné parmi 90 candidats. Sans la formation, je n’aurais probablement même pas été reçu en entretien. Aujourd’hui, je gagne 30% de moins que dans mes précédentes fonctions, mais je m’éclate tous les jours dans mon job. Et je fais un travail utile, dans lequel je suis en accord avec mes valeurs. Et ça n’a pas de prix !

Dominique Lecouturier, directrice de résidences services seniors

D.E.M.S.E - Certifiée Promotion 50

Dans les métiers liés au grand âge, il y a beaucoup d’opportunités d’emplois parce que le marché est en pleine expansion et parce qu’à tort, il attire peu les candidats. Si vous cherchez un travail qui fait sens, dans lequel la relation aux autres est primordiale, voilà un super secteur pour entamer une reconversion professionnelle. Mais, à condition de se former au préalable. Car celui ou celle qui ne maîtrise pas les spécificités du médico-social ne sera pas crédible auprès d’un employeur. Moi qui étais auparavant productrice dans l’audiovisuel, je suis ainsi devenue directrice de résidences services séniors. Depuis ma certification, j’ai enchaîné des missions de plusieurs mois dans des établissements des secteurs associatif, public et privé. Même si je ne l’ai pas vraiment choisi, ce statut de manager de transition me plaît : il me permet de découvrir des univers de travail très différents, d’éviter la routine. En multipliant les expériences, on apprend aussi à décrypter les comportements humains, à développer de vraies capacités d’adaptation. C’est très utile pour dépenser son énergie à bon escient. Et pour manager ses équipes avec bienveillance, de telle sorte qu’on travaille dans la bonne humeur et la motivation. Et c’est très utile aussi pour accompagner les résidents et leurs familles dans la particularité de leurs attentes et la richesse de leur vécu.

Maria Salut Canals-Doucet, directrice d’association

D.E.M.S.E - Certifiée Promotion 51

Mon parcours est atypique. J’ai suivi ma formation initiale en Espagne, puis arrivée en France j’ai été tour à tour comptable dans un théâtre, puis secrétaire générale d’une maison de l’environnement, des sciences et du développement durable, qui m’a donné le goût de me tourner vers le médico-social. La décision de l’institution publique de fermer la maison, m’a obligée à repartir à zéro. L’APEC m’a bien aiguillée, me donnant la possibilité de faire des stages dans plusieurs établissements médico-sociaux. En pianotant, j’ai trouvé Espace Sentein. Pôle Emploi m’a aidée à financer pour partie la formation. La formation à Espace Sentein me convenait, faite d’apports théoriques, pratiques, opérationnels, et de découvertes d’établissements médico-sociaux. J’avais toujours espéré apprendre comme ça. Je me suis quelquefois découragée, l’exigence étant importante, j’ai progressivement compris. Les résultats ont été à la hauteur de mes efforts : le jour où j’ai obtenu la certification DEMS, j’ai reçu en même temps l’accord pour un poste de directrice des établissements et services de l’Association « Les Antes » se situant au sein du département de la Marne. Aujourd’hui, je dirige un Foyer d’Hébergement, un Foyer de Vie spécialisé, un Foyer d’Accueil Médicalisé, un Service d’Aide à la Vie Sociale, un établissement et Service d’Aide par le Travail, soit 80 professionnels qui accompagnent 210 parcours de vie. Mon projet est de créer une culture commune par les différents outils, projet d’établissement, projets personnalise et de valoriser les talents artistiques et les compétences de tout un chacun comme le théâtre, la musique, la lecture et l’écriture. En favorisant l’inclusion par des échanges avec le territoire.

Olivier Dufès, 59 ans, directeur de territoire de l’association Messidor

D.E.M.S.E - Certifié Promotion 41

J’ai travaillé pendant plus de 30 ans dans l’industrie du bâtiment, dans des fonctions à forte responsabilité. Dans mon dernier poste, j’ai dû conduire malgré moi un plan social assez violent auprès d’équipes qui me faisaient confiance. D’un point de vue émotionnel, ce fut une expérience très dure. À 55 ans, j’ai choisi de changer complètement d’univers professionnel en m’orientant vers le secteur médico-social, pour exercer un métier qui ait du sens, qui soit en adéquation avec mes valeurs personnelles. Aujourd’hui, je dirige une structure d’une soixantaine de salariés, avec 10 millions d’euros de budget, qui aide quelque 240 personnes en situation de handicap psychique à retourner vers l’emploi en milieu ordinaire. Quand je me lève le matin, je sais vraiment à quoi mon travail sert ! Sur les aspects financiers comme managériaux, je puise beaucoup dans mon expérience professionnelle passée. Je crois qu’avoir travaillé dans le secteur marchand constitue un véritable atout. Mais réussir cette reconversion de l’industrie vers le médico-social aurait été extrêmement difficile, voire impossible, sans passer par un sas. La force du dispositif de formation d’Espace Sentein, c’est de faire se rejoindre deux cultures, celle de l’entreprise avec celle du secteur social et médico-social. C’est ce que m’a permis la formation que j’ai suivie chez Espace Sentein. Pendant un an, j’ai pu prendre le temps de m’acculturer à ce secteur d’activité, dont j’ignorais tout.

Elodie Malbranque, 39 ans, directrice d’Ehpad

D.E.M.S.E - Certifiée Promotion 50

Lorsque j’ai commencé les cours à Espace Sentein, je venais d’être recrutée par un Ehpad de taille importante, en qualité de directrice déléguée. Pour des raisons personnelles, j’avais en effet effectué le stage pratique en amont de la formation. En soi, j’aurais donc pu ne pas retourner en “classe”. Mais pour moi qui avais auparavant exercé dans la fonction RH, il était essentiel d’acquérir un bagage théorique solide. Je voulais pouvoir prendre du recul sur le métier, la posture et aussi approfondir les aspects techniques, réglementaires, sur lesquels j’étais encore fragile. Et franchement, je ne regrette pas du tout ce choix. Car les intervenants formateurs savaient allier connaissances théoriques et mises en situation. Tous exerçaient ou avaient exercé dans le secteur médico-social, ce qui leur permettait de nourrir les échanges avec des exemples concrets, des expériences vécues. Par ailleurs, lors de chaque regroupement de formation, on faisait aussi une visite d’établissement : un Ehpad, un institut médico-éducatif, un Esat (établissement et service d’aide par le travail). Il y avait à chaque fois un long temps d’échange avec l’équipe de direction de la structure, pendant lequel on pouvait poser toutes nos questions, sans tabous. C’était très instructif pour bien comprendre la réalité des métiers, des environnements de travail et savoir dans quelle direction on voulait orienter notre carrière à la fin du cursus.

Patrice Mancini, 50 ans, directeur d’un Esat à Buc

D.E.M.S.E - Certifié Promotion 21

Le secteur médico-social a beaucoup de mal à faire évoluer ses structures, ses process, ses modes d’organisation. Dans les discours, les équipes se disent toujours prêtes à changer mais dans les faits, le veulent-elles vraiment ? Car les choses ne bougent que très lentement. Le milieu a donc beaucoup à gagner avec l’arrivée de dirigeants issus du secteur privé. Des gens neufs, avec un autre regard, des expériences différentes, d’autres méthodes de travail. C’est la raison pour laquelle j’accueille très régulièrement des stagiaires de direction en formation de l’Espace Sentein. Ils représentent une bouffée d’air, ils ne sont pas formatés par des années de pratiques dans le secteur… Ici, nous leur confions de vraies missions, avec des objectifs précis. Actuellement, notre stagiaire de direction prépare par exemple le lancement de deux nouvelles activités pour nos travailleurs en situation de handicap : la permaculture et l’apiculture. Dans un Esat, il y a une partie production importante sur laquelle les personnes issues de l’industrie sont plus à l’aise que celles issues du secteur Médico-social. Mais attention, les dirigeants venus du privé ont beau avoir de réelles compétences transférables, ils doivent aussi faire preuve de tact, de finesse, de capacités d’adaptation. Pour faire évoluer les organisations, il faut emmener les équipes avec soi, tenir compte de leurs résistances et de leurs craintes. Celui qui veut aller trop vite est quasi sûr d’échouer, certains n’ont même pas fini leur période d’essai.

Agnès Tabourel, 48 ans, directrice de secteur d’un gestionnaire d’Ehpad

D.E.M.S.E - Certifiée Promotion 56

J’ai trouvé un poste de directrice d’Ehpad avant même la fin de la formation. Ce qui a interpellé positivement mon futur employeur, c’est l’expérience de direction que j’avais déjà accumulée tout au long de ma carrière. Pas dans le secteur médico-social, mais dans ceux du commerce, de l’hôtellerie et de la formation professionnelle. Avoir une expérience de la gestion financière, du management, de la relation commerciale, c’est un énorme atout pour diriger un Ehpad. Car les résidents sont aussi des clients, qui paient pour avoir une prestation de qualité, qu’il s’agisse de la prise en charge, des soins, de l’animation, de l’hébergement ou du bien-être au quotidien. Je peux vous assurer que tenir ce genre de discours lors d’un entretien d’embauche, ça joue en votre faveur ! Bien sûr, le médico-social a aussi ses spécificités. Maîtriser le Code de l’action sociale et des familles, ça ne s’invente pas ! C’est pour cela qu’il est impératif de se former. Espace Sentein propose en ce sens un programme très original. Lors de chaque session, on est accueilli dans un nouvel établissement, on change systématiquement de région et de type de structure… Ce qui permet tout à la fois de parfaire ses connaissances théoriques et de voir la réalité des lieux, avec des échanges très approfondis avec l’équipe de direction. Résultat, à l’issue de la formation, on a une bonne vision du secteur et un début de réseau professionnel.

Pascal Tanchon, 52 ans, directeur adjoint du centre hospitalier de Privas (Ardèche)

D.E.M.S.E - Certifié Promotion 37

Dans ma carrière, j’ai notamment fait du management de transition. Pendant plus de 15 ans, j’ai administré ou assisté des dirigeants de PME dans des secteurs très variés du commerce ou de l’industrie. C’était passionnant mais extrêmement prenant et il fallait à chaque fois s’immerger rapidement dans un nouvel univers. Souhaitant réorienter mon projet professionnel en lui redonnant du sens, j’étais attentif aux évolutions et besoins du secteur de la personne âgée sans savoir comment l’intégrer. J’ai alors découvert la formation de dirigeant de l’économie médico-social adaptée aux managers sans expérience dans ce secteur. Je n’ai pas hésité à intégrer la première session. Ce cursus m’a permis d’acquérir très vite les fondamentaux : réglementation, politiques publiques, financement et surtout acculturation au secteur grâce à des intervenants ayant l’expérience du terrain. Fraîchement diplômé, j’ai travaillé comme responsable départemental de l’offre de soins hospitalière de l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes, puis rejoint le centre hospitalier de Privas, comme directeur adjoint. En autres missions, je suis directeur délégué d’un EHPAD autonome de 110 lits. Je m’épanouis vraiment dans cette nouvelle vie professionnelle dans laquelle je travaille beaucoup plus sur la durée et en profondeur. Par des actions concrètes, j’essaie de promouvoir la qualité de vie au travail comme levier d’amélioration de la qualité de prise en soins des résidents. Cette démarche de conduite du changement donne de la reconnaissance au travail d’équipe dans l’amélioration continue d’accompagnement de nos aînés. Voilà le sens que j’étais venu chercher !

Marie-Hélène Dziergacz, 50 ans, directrice d’Ehpad à Vaison-la-Romaine (Vaucluse)

D.E.M.S.E - Certifiée Promotion 41

En France, se reconvertir, ce n’est pas évident. Vous avez beau avoir toutes les compétences requises en matière de finances, de gestion, de RH, on vous fait rarement confiance quand vous ne venez pas du cru ! Avant d’intégrer l’Espace Sentein, j’ai répondu à plein d’offres d’emploi de directeur d’Ehpad. Et n’ai jamais reçu la moindre réponse. Alors même que j’avais été comptable, contrôleuse de gestion puis directrice administrative et financière dans de grosses unités industrielles. À l’issue de la formation, j’ai intégré une petite boîte familiale qui gérait quelques Ehpad de façon très artisanale. Pendant quatre ans, j’ai travaillé d’arrache-pied pour tout remettre à plat. Il a fallu négocier la convention tripartite, mettre en place un projet d’établissement redéfinir les postes, redonner confiance aux familles… C’était exténuant mais hyper formateur ! D’ailleurs, je n’ai eu aucun mal à convaincre mon nouvel employeur, le groupe Orpea, il y a cinq mois… Dans mon entourage, lorsque j’ai voulu me reconvertir dans le médico-social, tout le monde m’a dit “n’y va pas, il faut être fou pour travailler dans un Ehpad”. Mais moi, j’adore ce que je fais. Quand vous parvenez à mettre vos équipes en marche, à leur faire partager des valeurs et un projet, c’est extrêmement satisfaisant. 90% du travail d’un directeur d’Ehpad, c’est de la gestion RH. Et ça, c’est vraiment mon truc.

Sylvain Portal, 49 ans, auditeur à l’Afnor, en reconversion

D.E.M.S.E - Certifié Promotion 58

J’ai travaillé à l’Afnor pendant près de 20 ans, comme expert en système de management des organisations. À ce titre, j’ai eu l’occasion d’auditer de nombreux établissements médico-sociaux et ai pu constater que le secteur avait un réel besoin d’être accompagné dans l’évolution de ses pratiques professionnelles. C’est ce constat qui est à l’origine de mon projet de reconversion. Ma formation à l’Espace Sentein, j’ai dû la financer intégralement, et je la recommande. J’ai vécu une expérience humaine incroyable, dans une promotion extrêmement soudée et solidaire (DEMS 58), avec des formateurs engagés pour transmettre leurs connaissances et désireux de s’impliquer dans cette expérience humaine « hors normes ». Dans ma recherche de poste, je rencontre aujourd’hui des recruteurs intrigués par mon profil. Paradoxalement, ces nouvelles approches de management collaboratifs suscitent autant d’intérêts qu’elles intriguent : faire preuve de créativité et d’innovation dans notre secteur ne semble finalement pas si naturel. La concrétisation d’une embauche semble aujourd’hui encore freinée car elle induit surement la remise en cause d’habitudes, pour intégrer un management plus collaboratif et ouvert vers les autres… L’évolution des enjeux sociaux combiné aux enjeux environnementaux, induisent la nécessité d’engager une réflexion stratégique par la responsabilité sociétale de nos organisations. C’est un enjeu de citoyenneté, dans lequel la différence revêt une valence positive comme une opportunité dans laquelle les usagers de nos offres de service redeviennent les acteurs d’aujourd’hui et de demain. Je reste « étiqueté consultant » ? Certainement… Rester sur ce créneau serait surement plus facile pour accompagner des établissements en management de transition. Mais ce n’est pour l’instant pas mon premier choix. Mon ambition ? Accompagner la transformation au sein d’une équipe dans un établissement. La preuve par l’exemple ! Je crois vraiment qu’on peut faire le lien entre management de la performance et qualité de vie au travail. La bienveillance peut devenir en pratique un levier de performance durable dans un cadre professionnel responsabilisant.

Agnès ANTOINE, directrice de transition

D.E.M.S.E - Certifiée Promotion 50

Il y a 3 ans, après 30 ans d’activité dans le secteur sanitaire, j’ai subi un arrêt brutal alors que j’étais en poste de directrice des soins. Cela m’a permis de pouvoir bénéficier, grâce à Pôle Emploi, d’une formation de directeur d’établissement médico-social, dispensée par une équipe performante de l’Espace Sentein. J’ai pu y acquérir les compétences pour postuler à un tel poste, celui d’un « chef d’orchestre » qui se doit de prendre un grand nombre de responsabilités dans le but de garantir aux professionnels des conditions optimums pour prendre soin des humains qui lui sont confiés, et cela avec des budgets définis voire restreints. Depuis 2 ans, la société Directransition, me propose des missions de quelques mois à la tête d’établissements publics, privés ou associatifs. J’y interviens au pied levé, comme directrice de transition, en livrant un diagnostic de la situation rencontrée et un plan d’actions pour permettre la transmission au nouveau directeur, recruté pendant cette même période. J’apprécie d’offrir mes compétences lorsque le besoin est important, pour permettre aux professionnels de réaliser leurs fiches de poste et cela, au service de personnes âgées vulnérables. Ce poste m’apparaît très gratifiant dans la mesure où j’interviens toujours à des moments critiques, où il est nécessaire de garantir un encadrement suffisant à l’équipe de direction et de manière plus générale à l’ensemble de l’établissement, qui, très souvent, vient de vivre une situation complexe.

Christophe Evrard, 52 ans, directeur d’Ehpad

D.E.M.S.E - Certifié Promotion 37

Ma première vie professionnelle, c’est dans l’industrie pharmaceutique que je l’ai vécue. J’ai commencé en tant que visiteur médical pour finir directeur des ventes. Mais il était clair pour moi que je ne terminerai pas ma carrière dans ce secteur-là. Après un passage dans l’hôtellerie, pour apprendre les bases des métiers de « l’Hospitalité », j’ai trouvé ma vocation : devenir directeur d’Ehpad. Pendant ma formation chez Espace Sentein, j’ai pu vivre huit mois de stage, d’abord dans deux cliniques de soins de suite et de réadaptation (SSR) puis dans un Ehpad. Ce troisième établissement m’a d’ailleurs servi de terrain de jeu pour mon mémoire, intitulé “Mesures d’urgence pour jeune Ehpad en difficulté”. Je travaillais, en effet, dans une structure toute neuve, haut de gamme mais où rien ne fonctionnait correctement. J’y ai fait une sorte d’audit, de diagnostic, pour mieux en cerner les raisons. C’était un exercice très formateur pour moi qui n’avais jamais rédigé de document de cette nature. Et ce d’autant plus que dans le cursus DEMS, il n’y a pas de contrôle continu : seul le mémoire et sa soutenance comptent. Depuis ma certification, j’ai enchaîné les missions de directeur d’Ehpad, en contrat à durée déterminée. En cinq ans, j’ai eu la chance de connaître les principaux acteurs du secteur. Verdict ? J’adore ce métier. Il est riche, hyper humain et très gratifiant parce que je me sens UTILE.

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