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Les acronymes du secteur Médico-social

Les acronymes du secteur Médico-social

Dans le secteur Médico-social, vous le savez, il existe un très grand nombre d’acronymes. Afin d’y voir plus clair, voici la liste des acronymes les plus présents dans notre métier.

A

AAH : Allocation adultes handicapés
AC T : Appartement de coordination thérapeutique
AC TP : Allocation compensatrice pour tierce personne
AEE H : Allocation d’éducation de l’enfant handicapé
AE MO : Action éducative en milieu ouvert
AGEFIPH : Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées
AGGIR : Autonomie, Gérontologie, Groupe Iso-Ressources
AIS : Actes infirmiers de soins
AJ : Accueil de jour
ALS : Allocation logement sociale
AM : Assurance maladie
AMI : Acte médico-infirmier
AMP : Aide médico-psychologique
ANESM : Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux
APA : Allocation personnalisée d’autonomie
APL : Allocation personnalisée au logement
ARS : Agence régionale de santé
AS : Aide-soignant
ASE : Aide sociale à l’enfance
ASPA : Allocation de solidarité aux personnes âgées
AVS : Auxiliaire de vie sociale

C

CAARUD : Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues
CADA : Centre d’accueil pour demandeurs d’asile
CAE : Contrat d’accompagnement dans l’emploi
CAMSP : Centre d’accueil médico-social précoce
CARSAT : Caisse d’assurance retraite et de santé au travail
CAFS : Centre d’accueil familial spécialisé
CASF : Code de l’action sociale et des familles
CATTP : Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel
CCAS : Centre communal d’action sociale
CDAPH : Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées
CEF : Centre éducatif fermé
CER : Centre éducatif renforcé
CFA : Centre de formation d’apprentis
CG : Conseil général
CHRS : Centre d’hébergement et de réinsertion sociale
CHT : Communauté hospitalière de territoire
CIAS : Centre intercommunal d’action sociale
CLIC : Comité local d’information et de coordination
CLIS : Classe pour l’inclusion scolaire
CMP : Centre médico-psychologique
CMPP : Centre médico-psycho-pédagogique
CMU : Couverture maladie universelle
CMU-C : Couverture maladie universelle complémentaire
CNSA : Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie
CPO : Centre de préorientation
CPOM : Contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens
CRA : Centre de ressources pour personnes autistes
CRFP : Centre de reclassement et formation professionnelle
CRP : Centre de rééducation professionnelle
CR SA : Conférence régionale de la santé et de l’autonomie
CSAPA : Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie

D

DGCS : Direction générale de la cohésion sociale
DGOS : Direction générale de l’offre de soins
DIRECC TE : DIrection régionale des entreprises de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi
DLA : Dispositif local d’accompagnement
DREE S : Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques

E

EA : Entreprise adaptée
EEAP : Établissement pour enfants et adolescents polyhandicapés
EEDS : Établissement et service pour enfants et adolescents déficients sensoriels
EHPA : Établissement d’hébergement pour personnes âgées
EHPA D : Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes
EPCI : Établissement public de coopération intercommunale
ERP : Établissement recevant du public
ES : Éducateur spécialisé
ES : Établissement de santé
ESA : Équipe spécialisée Alzheimer
ESAT : Établissement et service d’aide par le travail
ESMS : Établissement et service médico-social
ESPIC : Établissement de santé privé d’intérêt collectif
ETP : Équivalent temps plein

F

FAM : Foyer d’accueil médicalisé
FEGAPEI : Fédération nationale des associations gestionnaires au service des personnes handicapées
FEHAP : Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne, à but non lucratif
FEP : Fédération d’entraide protestante
FH : Foyer d’hébergement
FHF : Fédération hospitalière de France
FINESS : Fichier national des établissements sanitaires et sociaux
FJT : Foyer de jeunes travailleurs
FSC : Forfait de soins courants
FSE : Fonds social européen
FV : Foyer de vie

G

GCS : Groupement de coopération sanitaire
GCSMS : Groupement de coopération sociale et médico-Sociale
GEM : Groupement d’entraide mutuelle
GIE : Groupement d’intérêt économique
GIP : Groupement d’intérêt public
GIR : Groupe ISO-ressources
GMP : Groupe ISO-ressources moyen pondéré
GMPS : Groupe ISO-ressources moyen pondéré soins
GPEC : Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences
GRTH : Garantie de ressources pour les personnes Handicapées

H

HAD : Hospitalisation à domicile
HPST : Hôpital, Patients, Santé et Territoires
HT : Hébergement temporaire

I

IDE : Infirmier diplômé d’État
IEM : Institut d’éducation motrice
IES : Institut d’éducation sensorielle
IGAS : Inspection générale des affaires sociales
IME : Institut médico-éducatif
IMP : Institut médico-pédagogique
IMPRO : Institut médico-professionnel
ITEP : Institut thérapeutique éducatif et pédagogique

L

LFSS : Loi de financement de la Sécurité sociale

M

MAIA : Maison pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer
MARPA : Maison d’accueil rurale pour personnes âgées
MAS : Maison d’accueil spécialisée
MCO : Médecine, Chirurgie, Obstétrique
MDPH : Maison départementale des personnes handicapées
ME : Moniteur-éducateur
MECS : Maison d’enfants à caractère social
MJPM : Mandataire judiciaire à la protection des majeurs
MSA : Mutualité sociale agricole
MVA : Majoration pour la vie autonome

O

OMS : Organisation mondiale de la Santé
ONDAM : Objectif national des dépenses d’Assurance Maladie

P

PAERPA : Parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d’autonomie
PA SA : Pôle d’activités et de soins adaptés
PCH : Prestation de compensation du handicap
PJJ : Protection judiciaire de la jeunesse
PLUS : Prêt à usage locatif social
PLS : Prêt locatif social
PMI : Protection maternelle et infantile
PMP : Pathos moyen pondéré
PRIAC : Programme interdépartemental d’accompagnement des handicaps et de la perte d’autonomie
PRS : Programme régional de santé
PSRS : Projet stratégique régional de santé
PUI : Pharmacie à usage intérieur
PUV : Petite unité de vie

R

RQTH : Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé

S

SAAAIS : Service d’aide à l’acquisition de l’autonomie et à l’intégration scolaire
SAAD : Service d’aide et d’accompagnement à domicile
SAFEP : Service d’accompagnement familial et d’Education Précoce
SAMSAH : Service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés
SAP : Service à la personne
SAVS : Service d’accompagnement à la vie sociale
SCM : Section de cure médicale
SEGPA : Section d’enseignement général et professionnel adapté
SESSAD : Service d’éducation spécialisée et de soins à domicile
SIFPRO : Section d’initiation et de formation professionnelle
SPA SAD : Service polyvalent d’aide et de soins à domicile
SPE : Service public de l’emploi
SROMS : Schéma régional de l’organisation médico-sociale
SSAD : Services de soins et d’aide à domicile
SSEFIS : Service de soutien à l’éducation familiale et à l’intégration scolaire
SSIAD : Service de soins infirmiers à domicile
SSR : Soins de suite et de réadaptation
SYNERPA : Syndicat national des établissements et résidences privées pour personnes âgées

T

TISF : Technicien d’intervention sociale et familiale

U

UEROS Unité d’évaluation, de réentraînement et d’orientation sociale et professionnelle
UHR : Unité d’hébergement renforcé
ULIS : Unité localisée pour l’inclusion scolaire
UNIOPSS : Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés sanitaires et sociaux
UPHV : Unité pour personnes handicapées vieillissantes
USLD : Unité de soins de longue durée

Le CPOM : un contrat qui contribue à améliorer la qualité du service rendu

Le CPOM : un contrat qui contribue à améliorer la qualité du service rendu

Depuis 2005, les établissements sociaux et médico-sociaux peuvent mettre en place un Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens. L’objectif principal des CPOM est d’améliorer la qualité en impliquant tous les acteurs : autorités de contrôle et de tarification, administrateurs, directeurs et professionnels des organisations sociales et médico-sociales.

Un contrat qui implique tous les acteurs

Les CPOM inaugurent alors un nouveau mode de gouvernance en proposant aux établissements sociaux et médico-sociaux de conclure un contrat de confiance basé sur la qualité. Accord limité dans le temps, les CPOM offrent les conditions d’un management qui concilie le respect des politiques publiques, les intérêts des institutions et ceux des personnes accompagnées. C’est désormais un des outils privilégiés de déploiement de la politique de santé publique et de dialogue entre les pouvoir publics et les établissements.

Les CPOM permettent de mieux définir le positionnement de chacun des établissements dans l’offre de service et les coopérations à développer avec les autres acteurs du territoire. Ils optimisent ainsi l’orientation prise par les établissements pour améliorer la qualité du service rendu.

Une plus grande liberté pour les directeurs d’établissement

Un des enjeux du CPOM est d’offrir davantage d’autonomie aux directeurs d’établissements en modernisant les règles budgétaires. Grâce au CPOM, ils peuvent gérer leur budget sur une période de 5 ans, allouer librement les moyens sur les structures qu’ils gèrent et définir et mettre en œuvre des objectifs managériaux sur le moyen terme.

Les CPOM permettent à l’administrateur de définir des choix stratégiques et de fixer des orientations politiques. Dans un souci d’amélioration continue du service rendu aux usagers, le CPOM doit contribuer à améliorer la performance et la gestion interne des établissements.

Plusieurs participants de la formation DEMS (Dirigeants de l’économie médico-sociale, enregistrée au RNCP en niveau 1) ont réalisé des mémoires professionnels sur la mise en place d’un CPOM au sein d’organisations sociales et médico-sociales. Ces travaux sont accessibles en consultation libre dans nos locaux Montpelliérains.

L’évaluation externe en 6 points clés

L’évaluation externe en 6 points clés

Afin d’intégrer une vision stratégique à la démarche d’évaluation externe, il est important de connaître les points de vigilance présentés dans cette infographie.

Espace Sentein

Afin de vous préparer à l’évaluation externe, vous pouvez suivre une formation de 2 jours chez Espace Sentein. La prochaine formation aura lieu les 20 et 21 novembre à Paris (voir le programme).

Si vous souhaitez vous former à la gestion des suites d’une évaluation externe, la formation « Responsable Qualité – Evaluation du secteur social et médico-social, Certifié(e) AFNOR » vous permettra d’en connaître tous les aspects. La prochaine formation démarre en novembre 2014 (voir le programme).

La bientraitance : plus qu’une recommandation, une culture

La bientraitance : plus qu’une recommandation, une culture

En 2008, l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) met le thème de la bientraitance au premier plan de ses préoccupations en formulant ses recommandations de bonnes pratiques professionnelles pour sa mise en œuvre. Bien plus qu’une recommandation : une recommandation cadre. Elle formule en effet les principes directeurs d’une culture de la bientraitance et constitue un cadre de référence pour l’ensemble des recommandations de l’ANESM. La définition de ces principes constitue le fondement de toutes les bonnes pratiques professionnelles.

Une recommandation qui constitue un cadre de référence

Afin de mieux traduire la bientraitance, la recommandation de l’Anesm s’est appuyée sur trois grands textes : la loi de 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, et la loi de 2007 réformant la protection de l’enfance.

Qu’est-ce que la bientraitance ?

L’ANESM la définit comme une culture inspirant les actions individuelles et les relations collectives au sein d’un établissement ou d’un service. Objectif : promouvoir le bien-être de l’usager. La bientraitance se caractérise par une recherche permanente d’individualisation et de personnalisation de la prestation. Sa mise en œuvre passe nécessairement par la mise en place d’échanges continus entre tous les acteurs, une démarche collective destinée à identifier le meilleur accompagnement possible pour l’usager, en respectant ses choix et en s’adaptant au mieux à ses besoins.

Les fondamentaux de la bientraitance

  • La bientraitance relève d’une culture partagée du respect de la personne et de son histoire, de sa dignité et de sa singularité.
  • Pour le professionnel, c’est une manière d’être, de dire et d’agir, soucieuse de l’autre, réactive à ses besoins et à ses demandes, respectueuse de ses choix et de ses refus. La qualité du lien entre professionnels et usagers est essentielle.
  • L’usager est co-auteur de son parcours. La bientraitance est concrètement une démarche répondant à ses droits et à ses choix.
  • La démarche de bientraitance nécessite à la fois de penser et d’agir. Elle exige d’une part une réflexion collective sur les pratiques des professionnels et d’autre part une mise en acte des mesures préconisées par cette réflexion. Elle implique une culture de questionnement permanent.
  • La recherche de bientraitance est une démarche continue d’adaptation aux situations rencontrées. Elle implique une réflexion et une collaboration incessantes entre tous les acteurs de l’accompagnement. Les professionnels doivent être soutenus dans leur démarche de bientraitance.

La bientraitance concerne tout le monde : l’ensemble des professionnels mais aussi les organismes gestionnaires, les associations d’usagers, les usagers et bien sur, leurs proches.

Accédez à la recommandation.

Le RNCP, un gage de sérieux et de qualité

Le RNCP, un gage de sérieux et de qualité

La certification de DEMS (Dirigeant de l’économie médico-sociale) proposée par Espace Sentein est inscrite au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Une procédure qui garantit la qualité de la formation et son adéquation avec  le milieu professionnel.

Le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) a été créé par la loi du 17 janvier 2002. Objectif affiché : mettre à la disposition de tous une information actualisée sur les diplômes, titres et certificats qui bénéficient d’une reconnaissance officielle. Les certifications enregistrées dans le répertoire sont en effet reconnues sur l’ensemble du territoire national. Le RNCP contribue à faciliter l’accès à l’emploi, la gestion des ressources humaines et la mobilité professionnelle.

L’inscription d’une certification au RNCP nécessite l’étude d’un dossier très complet par la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP) placée sous l’autorité du ministre en charge de la formation professionnelle. La CNCP veille au renouvellement et à l’adaptation des diplômes et titres à l’évolution des qualifications et de l’organisation du travail. Elle se prononce sur la base de l’examen de 4 grands critères :

  • L’opportunité de la formation par rapport aux besoins de compétences dans le champ professionnel visé
  • Les informations relatives à l’insertion professionnelle des étudiants pour au minimum les 3 dernières promotions
  • La cohérence entre la compétence acquise et le niveau de qualification visé
  • La mise en place de la procédure de validation des acquis de l’expérience (VAE)

Des critères d’éligibilité stricts et exigeants garantissent donc à ceux qui optent pour une formation validée RNCP, et à leurs employeurs, que le parcours qui leur est proposé est adapté  à l’évolution des qualifications et de l’organisation du travail.

Les certifications de qualification professionnelles sont classées dans le RNCP par domaine d’activité et selon 5 niveaux :

  • Niveau 1 : niveau bac + 5 et plus
  • Niveau 2 : niveau bac + 3/4
  • Niveau 3 : niveau bac + 2
  • Niveau 4 : niveau bac
  • Niveau 5 : niveau CAP

Vous pouvez consulter le RNCP sur www.rncp.cncp.gouv.fr. Chaque fiche précise les modalités d’accès à la formation, les éléments de compétences acquises, le secteur d’activité et l’emploi occupé après la formation.

Appels à projet : anticiper, la clé du succès

Appels à projet : anticiper, la clé du succès

Depuis 2010, les projets de création, transformation ou extension d’établissements sociaux ou médico-sociaux s’inscrivent en réponse à des appels à projets lancés par les financeurs (préfets de département, directeurs généraux des agences régionales de santé, présidents de conseils généraux). Ces derniers se basent sur les diagnostics et états de besoins réalisés au sein de leurs  territoires. Objectifs de cette procédure : répondre plus rapidement et plus efficacement aux besoins et attentes des usagers en soutenant l’innovation et l’expérimentation.

La réponse à l’appel à projet demande un vrai travail de préparation : connaître vos atouts, forces et faiblesses est indispensable. L’établissement d’un diagnostic de faisabilité interne en amont permet d’être prêt quand l’appel sort. Et la clé du succès, c’est d’anticiper. Identifier les projets en amont permet en effet de mieux appréhender les attentes des membres de la commission et de procéder à une analyse de la concurrence qui aidera à mettre vos atouts en perspective.

Pour vous y aider, il existe un calendrier prévisionnel des appels à projet. Ce dernier recense les besoins par catégorie de public pour lesquels l’autorité envisage de procéder à un appel à projet. Il doit obligatoirement être publié en amont, ce qui permet d’anticiper la constitution des éléments du projet pour répondre plus efficacement aux procédures initiées par les pouvoirs publics.

Rester vigilant et organiser une veille sur les appels à projet permet d’être réactif et de fournir une réponse à l’appel à projet la plus cohérente possible. Pour consulter les appels à projet, rendez-vous sur le site de l’ARS ou consultez votre préfecture et votre conseil général.

La formation « Management de projet, mode d’emploi » proposée par Espace Sentein peut vous accompagner dans cette démarche en vous apportant les compétences transverses qui permettent de mettre en œuvre toutes formes de projets. Pour en savoir plus, consultez le détail de la formation ici.

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